Comme toutes les lignes ferroviaires, la ligne
Bordeaux-Le Verdon a besoin d'un entretien suivi et régulier des
installations (voie, caténaire, signalisation...). La création des 9
allers-retours Macau-Pessac a sérieusement réduit les intervalles de temps
nécessaires aux opérations complexes d'entretien. Pour effectuer notamment
les travaux d'entretien des installations de traction électrique entre Bruges
et Macau, SNCF a programmé d’interrompre totalement la circulation
ferroviaire pendant plusieurs heures consécutives du 28 février au 17 mars 2017
(sauf samedis et dimanches).SNCF a avisé les voyageurs par affichage dans
les gares et sur le site SNCF horaires.
LES CONSÉQUENCES POUR LES USAGERS :
1) Sur la
relation Bordeaux-Lesparre-Le Verdon : 6 TER sont remplacés par
6 bus circulant dans des horaires modifiés compte tenu de l'impossibilité pour
les bus de respecter l'horaire des TER.
2) Sur la
relation Pessac-Macau : SNCF a supprimé 10 TER et n’a prévu que 4 bus pour
remplacer ces 10 circulations. Le taux habituel de remplissage (1%) des TER
Pessac-Macau explique en partie ce choix. SNCF n’a pas eu tort de prendre cette
décision puisque les 4 bus de remplacement ont souvent circulé à vide.
UN CYCLO-POUSSE
OU RICKSHAW AURAIT SUFFI POUR REMPLACER LES TER MACAU-PESSAC
- Le
vendredi 3 mars 2017, à 11 heures 54, le car spécial Kéolis de 50 places est parti A VIDE
de la gare de Pessac.
- Le vendredi 10 mars 2017, à 11 heures 50 en gare de Pessac un bus "SPECIAL " de 50 places attend. Une affiche indique sa destination, les arrêts desservis, l'horaire. Le conducteur est seul à bord. Je le salue. 11 heures 52 deux voyageurs montent dans le bus. 11 heures 54 le bus s'élance.
- Le vendredi 10 mars 2017, à 11 heures 50 en gare de Pessac un bus "SPECIAL " de 50 places attend. Une affiche indique sa destination, les arrêts desservis, l'horaire. Le conducteur est seul à bord. Je le salue. 11 heures 52 deux voyageurs montent dans le bus. 11 heures 54 le bus s'élance.
11 heures
55 j'enfourche ma bicyclette : direction Mérignac-Arlac (1er arrêt du bus que
le bus doit atteindre) distant d'environ 3 km. J'emprunte en grande partie
l'itinéraire des bus des lignes 23 et 42 qui assurent quotidiennement la
liaison entre les gares de Pessac et Mérignac-Arlac en 10 minutes avec des
arrêts intermédiaires. Sans forcer j'arrive à Mérignac-Arlac bien avant le bus « spécial"
qui a suivi un itinéraire plus long par Pellegrin.
12
heures 08, le bus arrive et se gare à l'emplacement réservé à cet
effet. Aucun voyageur.
12
heures 09, le bus repart avec ses 2 voyageurs ; je remonte sur ma bicyclette
direction Caudéran- Mérignac (2 ème arrêt) distant de 2 km et j'emprunte les
routes qui longent la voie ferrée ; j'arrive à la gare bien avant le bus.
12 heures
17, le "spécial " Macau s’arrête et tous les voyageurs (2)
descendent. Le couple monté à Pessac, tout surpris de me revoir, me demande comment je suis venu
si vite : je leur désigne mon engin non motorisé et non polluant ; comme ce
n'est pas l'heure de départ, je discute un peu avec le conducteur qui reconnaît
qu'il a dû suivre l'itinéraire imposé qui lui permet d'arriver dans le bon
sens. Je souhaite bonne route au conducteur qui repart à vide en direction de
Macau.
- Le lundi 13 mars, à 11h54, à Pessac, départ du bus Kéolis (50 places) – Aucun voyageur. Ni à Mérignac-Arlac, ni à Caudéran-Mérignac. Ces 2 points d’arrêt étant les plus fréquentés de la ligne, je n’estime pas utile de suivre le bus à vélo.
Lors des 3 constats, un cyclo-pousse aurait suffi. Pourquoi le Conseil Régional a investi 25,6 M € d'infrastructure et ainsi fait circuler des TER offrant 270 places assises alors qu'il n'y avait pratiquement pas de besoin et qu'une correspondance entre TER et bus des lignes 23 et 42 existait à Mérignac-Arlac ?
- Le lundi 13 mars, à 11h54, à Pessac, départ du bus Kéolis (50 places) – Aucun voyageur. Ni à Mérignac-Arlac, ni à Caudéran-Mérignac. Ces 2 points d’arrêt étant les plus fréquentés de la ligne, je n’estime pas utile de suivre le bus à vélo.
Lors des 3 constats, un cyclo-pousse aurait suffi. Pourquoi le Conseil Régional a investi 25,6 M € d'infrastructure et ainsi fait circuler des TER offrant 270 places assises alors qu'il n'y avait pratiquement pas de besoin et qu'une correspondance entre TER et bus des lignes 23 et 42 existait à Mérignac-Arlac ?
REMARQUE :
Selon le dossier d’enquête
publique : Les dessertes PESSAC-MACAU devaient apporter une augmentation
de fréquentation de 600 voyageurs/jour, dont 279 devaient monter et descendre à
PESSAC. C’est au vu de ces chiffres que le Tribunal Administratif de Bordeaux
avait considéré ce projet comme étant d’intérêt général.
Depuis la mise en service et
au vu du nombre de voyageurs transportés, on peut constater qu’il s’agit d’un
projet d’intérêt particulier. Germain
Suys
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