« A la reconquête du temps perdu »
Il s’agissait de la première
réunion publique de la nouvelle association, née le 26 mars 2013 de la volonté
d’un groupe de 7 Talençais indépendants,
fermement décidés à faire renaître et aboutir un projet bien ébauché, mais
quelque peu oublié dans les méandres des errements municipaux,
régionaux ou communautaires.
La présidente, Gabrielle Merchez,
après avoir décrit avec objectivité et précision l’essentiel des enjeux et le
cadre de nos actions actuelles et futures a laissé la parole à Germain Suys
pour une première présentation, sous forme d’un diaporama, des évènements ayant
marqué depuis 2006 l’évolution de ce dossier. En voici les points les plus
marquants :
-
2006:
lancement de l’appel d’offres relatif à la construction du pont-route de la
Mission du Haut-Brion et de ses deux arrêts d’autobus (aujourd’hui réalisés) et
desservant le futur pôle d’échange train/bus,
-
Création d’un périmètre de gel des constructions dans
les emprises environnantes,
-
Signature du contrat de plan Etat-Région actant la
rénovation du chemin de fin de ceinture (aujourd’hui terminée) et la création
de plusieurs pôles d’échange,
-
2007 – 2008 :
dépôt d’un permis d’aménager un ensemble immobilier privé sur les emprises
réservées. Refus par la CUB et la mairie de Talence,
-
2011 :
suppression du périmètre de gel et approbation par la mairie de Talence d’un
nouveau permis d’aménager sur les anciennes zones réservées,
-
Manifestation d’élus (dont le maire de Talence) et de
citoyens devant la gare de la Médoquine pour réclamer sa réouverture au trafic
voyageurs,
-
Pétition citoyenne pour demander le rétablissement du
périmètre de gel dans le cadre de la 6 ème modification du plan local
d’urbanisme (PLU)
-
2012 :
Apparition du projet de Pessac – les Echoppes, demandé et soutenu par le
Conseil Régional et amorce d’un consensus politique sur le projet talençais,
-
2013 :
naissance de l’association « Talence gare multimodale ».
La parole est ensuite donnée aux
participants.
Thierry Gellé, 2° adjoint au maire, en charge du pôle de
développement durable, s’est efforcé d’expliciter le malheureux épisode du
déblocage des terrains réservés, arguant du fait que la CUB estimait que
l’emprise seule de la gare suffisait à la construction du pôle.
Monsieur le Maire a affirmé qu’il avait
toujours eu foi dans ce projet, mais que les
autorités régionales ou communautaires
ne voulaient pas en entendre parler et qu’il se sentait bien esseulé
dans ce combat.
François Chaumel a insisté sur la nécessité de rechercher des appuis du côté des élus ou usagers des transports du bassin d’Arcachon, des présidents d’universités ou des élus de la rive droite.
Graziella Danguy a souligné l’importance que revêtaient les formes
d’action revendicatives les plus médiatiques, notamment sur les lieux du
conseil régional lui-même.
André Rosevègue a rappelé que des
syndicalistes de la SNCF étaient présents lors de la manifestation du 20
octobre 2011 devant la gare et qu’il ne fallait pas négliger leur soutien.
André Jarry, secrétaire général de l’association « prendre le
tram à Gradignan » a souligné que plus de 10.000 signatures avaient été
recueillies dans le cadre d’une vaste pétition citoyenne sur la desserte de Gradignan par le tramway de la CUB.
Stéphane Ambry (conseiller communautaire et élu d’opposition) a
insisté sur la nécessité de rencontrer au plus vite le président du conseil
régional pour réclamer
une étude préalable, condition sine qua non
pour lancer le projet.
Alain Muraine (secrétaire), a rappelé le cadre de fonctionnement de
l’association, ouverte à tous les citoyens, groupes, comités ou organismes
susceptibles de participer à notre démarche.
Monique de Marco (conseillère régionale) a bien insisté sur le fait
que la demande de prise en compte du projet doit être faite auprès de la
communauté urbaine (CUB).
Enfin, Hans Kremers a fait remarquer que toute
étude d’impact doit comprendre un projet alternatif permettant un examen
comparatif, ce qui n’est pas le cas de l’étude d’impact environnemental
relative au projet de réhabilitation du triangle des Echoppes.
Après évocation rapide des actions en cours ou à venir, la
présidente conclut en appelant à la nécessaire collaboration entre l’association
et les élus talençais pour obtenir la réalisation du projet de la Médoquine. La
séance est levée à 21h30.
Christian BARROYER, Vice-président de
l’association, secrétaire de séance